L'Olympique de Marseille

Olympique de Marseille

Fondé en 1899
Professionnel depuis 1932
Surnoms: Les olympiens, l'OM, les Phocéens
Devise: Droit au but

Palmarès:
Champion de France: 1937, 1948, 1971, 1972, 1989, 1990, 1991, 1992
Champion de France de Ligue2: 1995
Vainqueur Coupe de France: 1924, 1926, 1927, 1935, 1938, 1943, 1969, 1972, 1976, 1989
Vainqueur Ligue des Champions: 1993

Stade Vélodrome (60 013 places)
Inauguré en 1937, forme actuelle depuis 1998


Président: Pape Diouf (Depuis 2005)
Entraîneur: Eric Geret (Depuis septembre 2007)

En Ligue1 depuis 1995

La saison dernière:
Ligue1: 3eme avec 62points
Coupe de France: Battu par Carquefou (CFA2) en 8eme de finale 0-1
Coupe de la Ligue: Battu par Auxerre (L1) en 1/4 de finale 0-1
Coupe de l'UEFA: Battu par Zenith d St Petersbourg (RUS) en 8eme de finale 3-3 (3-1, 0-2)

Le procureur requiert 8 ans

Les Ultras marseillais ont accueilli Santos Mirasierra dans le hall du tribunal avec des cris d'encouragement. Selon les sites Internet du quotidien marseillais La Provence et du quotidien sportif espagnol AS, l'audience a été filmée par 14 caméras et 62 journalistes avaient pris place dans la salle. L'accusé était au premier rang à côté d'une interprète et de deux policiers. Sa famille était assise quelques rangs derrière lui. Le supporter, incarcéré depuis le 1er octobre, est principalement accusé d'avoir blessé un policier en lui lançant une chaise avant le début de la rencontre de Ligue des champions Atletico-OM le 1er octobre dernier.

L'audience a débuté par le visionnage des photos et de la vidéo captées lors des incidents de Vicente-Calderon. Les deux policiers qui accusent Mirasierra de leur avoir, pour l'un porté des coups de poing dans le dos, pour l'autre jeté une chaise à la tête, ont reconnu qu'ils n'avaient pas vu eux-mêmes le supporter les agresser, mais ils ont confirmé leurs accusations. «Je n'ai pas vu Santos me pousser dans le dos. j'ai décidé de porter plainte après avoir vu les images à la télé. Par contre, je l'ai vu un siège à la main» a dit l'un d'eux. De son côté, Santos Mirasierra a reconnu qu'il avait poussé un policer pour dégager une jeune femme tombée à terre mais il a à nouveau démenti avoir jeté quelque siège que ce soit. «Je suis innocent» a lâché Santos Mirasierra en espagnol.

La banderole anime les débats

Le policier marseillais du Groupe des Violences Urbaines a pour sa part souligné que les décisions prises lors de la réunion la veille du match avec l'UEFA n'avaient pas été respectées: «Quand j'ai été prévenu qu'il y avait un problème avec la banderole, les policiers avaient déjà chargé», a-t-il dit. Pendant l'audition du policier français, la juge Caridad Hernandez a demandé qu'on cesse de parler de la banderole des Ultras, relatent encore La Provence et AS. «Ce n'est pas l'objet du procès, a-t-elle dit, d'autres tribunaux peuvent juger cette affaire.» Me Erlantz Ibarrondo-Merino, le défenseur espagnol de l'accusé, a protesté. Pour les supporters marseillais, comme pour les responsables de l'OM, la banderole marseillaise (une tête de mort qui sourit) est à l'origine de la charge policière et des incidents qui ont suivi.

Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité et de l'organisation de l'OM, a regretté lui aussi l'absence d'échanges avec les forces de l'ordre espagnoles. «Quand j'ai été informé du problème de la banderole, les incidents avaient commencé», a-t-il dit. Interrogé par le procureur sur le fait de savoir si les supporters auraient retiré la banderole si il leur avait demandé, le Monsieur sécrurité de l'OM a répondu : «Oui, nous sommes en relation permanente avec eux et notre échange permet d'éviter les conflits.» Dans la matinée, Me Ibarrondo-Merino, avait déposé un recours contre la récusation par l'accusation des témoignages des huit Ultras marseillais. La porte-parole des Ultras, Christine Valette, sera finalement appelée à la barre en début d'après-midi. Elle a confirmé que Santos Mirasierra l'avait soulevé de terre et confié à d'autres supporters de l'OM alors qu'elle venait d'être blessée à la tête lors de la charge des policiers.

Le défilé des témoins pris fin peu avant 15h00. La juge a alors demandé aux parties de présenter leurs conclusions. «La banderole était une provocation» a lâché le procureur au nom de l'accusation. L'avocat de Santos Mirasierra lui a répliqué: «Si trouble de l'ordre public il y a eu, il est la conséquence de la charge policière.» Face aux contradictions de l'accusation, il a plaidé la relaxe. Par exemple, le policier qui a affirmé reconnaître le supporteur marseillais avait dit pendant l'instruction que la chaise était de couleur rouge, alors qu'elle était en fait blanche. La décision de justice devrait être notifiée sous quarante-huit heures à Santos-Mirasierra, même si la justice espagnole n'est pas absolument tenue de le respecter.

Santos : 3 ans et demie ferme

Gilbert Collard, avocat de la famille Santos, a déploré le «caractère déraisonnable» et la «sévérité inouïe» de cette décision, dans une déclaration à l'AFP. «Nous allons essayer d'obtenir un aménagement de cette peine, a-t-il indiqué. Il n'est pas acquis que nous fassions appel, pour des raisons de délais et au vu du risque d'aggravation de la peine. Nous pouvons essayer également d'obtenir une grâce». Mr Collard a ajouté que cette condamnation était une «provocation» à la veille du match retour OM-Atletico le 9 décembre.

Poursuivi pour «troubles à l'ordre public» et «violences en réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures», Santos Mirasierra était notamment accusé d'avoir jeté une chaise du stade Vicente-Calderon sur un policier et d'avoir bousculé un policier. Il n'a reconnu que le deuxième élément, l'expliquant par sa volonté de porter secours à une femme à terre. «Quand vous voyez une femme être matraquée jusqu'au sang pour rien, vous ne pouvez pas rester les mains liées sans rien faire» a-t-il expliqué avant son procès à La Provence.

Santos - Anigo : "La raison l'a emporté"

La liberté provisoire accordée à Santos Mirasierra a été accueillie avec beaucoup de soulagement du côté de Marseille. Ce n'est pas encore la libération pure et simple que réclamait son avocat espagnol, mais au moins la justice espagnole a-t-elle fait un premier pas. Alors que l'OM se prépare à recevoir l'Atletico Madrid dans une rencontre placée à haut risque, le directeur sportif du club phocéen, José Anigo, a fait part de sa satisfaction. «Ça me paraît tellement normal, nous a-t-il confié lorsque nous l'avons joint au téléphone. La sanction était tellement injuste que la sagesse et la raison l'ont finalement emporté. Peut-être que les Espagnols ont compris qu'ils ne pouvaient pas mettre en prison quelqu'un qui n'a rien fait».

Santos Mirasierra avait été condamné à trois ans et demi de prison ferme pour trouble à l'ordre public lors du match aller disputé à Madrid entre les Marseillais et les Rojiblancos, le 1er octobre dernier. Il a été remis en liberté ce mardi moyennant une caution de 6000 euros. Les Ultras marseillais, groupe de supporters auquel il appartient, ont prévu de ne pas assister au match ce soir et de se rassembler devant le Vélodrome afin de faire part de leur indignation devant le jugement prononcé en première instance. Lors de l'annonce de cette nouvelle, ils ont laissé éclater leur joie à coup de «Ils ont libéré, ils ont libéré, SANTOS ! SANTOS !», avant d'enlever plusieurs banderoles qu'ils avaient mises en place plus tôt dans la journée.

José Anigo a profité de cette annonce pour réitérer l'appel au calme lancé depuis quelques jours par Pape Diouf et Erik Gerets. «On souhaitait déjà que tout se passe bien lorsque tout allait mal. Maintenant qu'on se trouve dans un moment moins douloureux, c'est évident que ça reste le voeu du club». Les Ultras n'ont pas encore indiqué s'ils maintenaient leur «démarche de soutien», à laquelle les autres groupes de supporters (Winners, Yankee, Fanatics, Dodger's et MTP) ont prévu de se joindre. Plus de mille policiers sont mobilisés pour cette rencontre, soit plus que pour le sulfureux OM-PSG (750 policiers à titre de comparaison). Pour ne pas envenimer la situation, l'Atletico a encouragé ses supporters à ne pas effectuer ce déplacement. Le club ne leur a laissé aucune place à disposition.

Hatem Ben Arfa ne s'est pas entraîné mardi matin en raison de douleurs aux adducteurs. Suspendu dimanche en Coupe de France face à Besançon, le milieu de terrain marseillais doit passer des examens médicaux.

« Il a senti une douleur aux adducteurs après l'entraînement de lundi. D'après ce qu'il m'a dit, depuis deux mois, il n'a jamais joué et il ne s'est jamais entraîné sans douleurs, explique Eric Gerets sur le site Internet de Marseille (www.om.net). Il a peur et c'est pourquoi il fait des examens. J'espère qu'il retrouvera une santé sans douleur afin qu'il puisse s'entraîner comme je l'exige ».

Plutôt mauvaise nouvelle pour les Marseillais :| Mais bon, ils peuvent se passer de lui pour le match de Coupe de France, ce n'est "que" Besancon, alors la victoire ne devrait pas leur échappé, même sans Ben Arfa !

moi je pense que Besançon peut vraiment les battres s'ils se disent que c'est QUE l'om qu'ils reçoivent

Raph21 a écrit:

moi je pense que Besançon peut vraiment les battres s'ils se disent que c'est QUE l'om qu'ils reçoivent

+1 Je suis d'accord il ne faut pas se dire que c'est marseille et que marseille va gagner. Tout est possible.

Oui, d'accord avec vous, tout est possible, et rien est impossible mais Marseille part qu'en même largement favoris ... même sans Ben Arfa pour en revenir au sujet

IRM "rassurante" pour Ben Arfa

Hatem Ben Arfa a effectué des examens mardi en raison de douleurs persistantes aux adducteurs qui l'ont dispensé d'entraînement mais se sont révélés «rassurants», a annoncé l'OM sur son site internet. «Il a senti après l'entraînement lundi des douleurs aux adducteurs. Il m'a dit que, lors des deux derniers mois, il ne s'était jamais entraîné et n'avait jamais joué sans douleurs. Il a peur. C'est pourquoi il fait des examens aujourd'hui», a déclaré le coach marseillais Eric Gerets devant la presse en milieu de journée. Selon le site internet de l'OM, l'IRM (Imagerie à résonance magnétique) passée mardi s'est révélée «rassurante». L'attaquant marseillais devra néanmoins «rester en soins dans les prochains jours».

«De toute façon, il est suspendu pour le match de dimanche (contre Besançon en Coupe de France). J'espère que cela lui permettra de retrouver la santé, sans douleur, et qu'il pourra s'entraîner comme j'exige qu'il s'entraîne, dans le futur», a-t-il poursuivi.
Outre Ben Arfa, deux joueurs manquaient à l'appel mardi, au lendemain de la reprise: le capitaine Lorik Cana, dont le genou était «très gonflé» et le défenseur brésilien Vitorino Hilton, resté au Brésil avec la «permission» de Gerets et qui ne reprendra que le 2 janvier en raison de «douleurs à un genou et pour raison privée».

Larsson et Brandao plaisent à Gerets

Eric Gerets n'a pas caché vendredi qu'il était un fervent admirateur des qualités du Suédois Henrik Larsson, annoncé comme possible renfort marseillais durant le mercato hivernal. «Je connais Larsson car il a joué aux Pays-Bas (à Eindhoven, un club que Gerets a connu comme entraîneur et joueur, ndlr), a-t-il expliqué. C'est là que j'ai commencé à adorer sa manière de jouer, qu'il a gardée en marquant des buts partout où il est passé, ainsi que son attitude. J'ai connu beaucoup de joueurs scandinaves, ce sont des exemples, ils s'intègrent bien, parlent vite la langue du pays. Ce sont souvent de bons choix et Larsson est un vrai "pro"». Ces compliments non dissimulés seraient-ils en quelque sorte une manière de convaincre l'international suédois, toujours hésitant à rejoindre Marseille, d'accélérer sa décision ? Pas forécement. Car «c'est bien que Larsson réfléchisse, parle avec sa famille, a indiqué Gerets. A son âge (37 ans), ce sont des choses à prendre en considération.»

L'inconu Brandao

L'entraîneur olympien, semble-t-il très loquace, ne s'est pas contenté d'aborder le cas Larsson. Il s'est aussi épanché sur les qualités d'un autre attaquant, le Brésilien Brandao, actuellement sous contrat avec le club ukrainien du Chakhtior Donetsk. Le joueur, également dans le viseur des dirigeants phocéens depuis quelques semaines, plaît beaucoup au technicien belge. «C'est une vraie bête, qui ne lâche rien, qui peut tirer toute son équipe vers une autre sorte de football, a-t-il avancé. Il chasse du point de penalty adverse jusqu'au sien. C'est assez étonnant de voir un avant-centre qui travaille ainsi. Il pourrait m'aider beaucoup pour faire du pressing plus haut.»

Priorité à Larsson ?

Reste à savoir si l'OM peut se permettre d'engager les deux joueurs, pour pallier notamment l'absence de Mamadou Niang, victime d'une fracture du pied droit. A la question de savoir lequel des deux il préférerait dans son effectif, Gerets a reconnu que Larsson «est plus le type de joueur à évoluer dans les 16 mètres», un profil que Marseille recherche en priorité. Mais «si j'ai l'un des deux, je serai déjà content», a-t-il tout de même affirmé.

Une semaine de plus pour Cana

RLD met la pression

Robert Louis-Dreyfus met les points sur les "i" dans un entretien accordé à L'Équipe. Le propriétaire de l'Olympique de Marseille laisse le soin à Pape Diouf, José Anigo et Eric Gerets de gouverner le navire marseillais, mais il leur demandera des comptes en fin de saison si les objectifs sportifs, mais aussi financiers, ne sont pas remplis. Outre l'ambition de terminer dans les deux premiers du Championnat, le dirigeant souhaite que l'OM allège sa masse salariale. «J'avais demandé très clairement à partir du mois de mai dernier, et pendant les trois mois suivants, un dégraissage important de l'effectif, explique-t-il. C'est dans l'intérêt du club et de l'équipe, mais ça n'a pas été fait».

Pour étayer ses propos, Robert Louis-Dreyfus fait remarquer que «la moyenne des salaires à l'OM est largement supérieur à celle des autres clubs». «120 000 euros contre 47 000 en moyenne en L1», regrette-t-il. C'est ce qui l'a notamment poussé à réclamer le départ de Djibril Cissé cet été. «J'ai poussé pour son départ parce que c'était le plus gros salaire de l'effectif, 400 000 euros par mois, et qu'il n'était pas prévu dans l'équipe titulaire. C'est un luxe que l'OM ne peut pas se permettre. Je préfère investir ce salaire dans d'autres joueurs». "RLD" dit avoir contacté cet hiver Chelsea pour Didier Drogba, l'Inter pour Adriano et le Bayern pour Lukas Podolski, enfin de renforcer l'équipe, mais aucune de ces pistes n'ont abouti.

«Il faut faire un jour le bilan»

Les transferts, c'est l'autre sujet qui "fâche" le patron du club phocéen. S'il reconnaît qu'il n'est pas «un actionnaire militant, mais plutôt quelqu'un qui suggère», Robert Louis-Dreyfus rappelle que les choix de recrutement opérés cet été ne correspondaient pas au siens. «Ils (Diouf-Anigo-Gerets) ont fait des choix de joueurs cet été. Moi, j'en avais proposé d'autres (Alex et Yoann Gourcuff). Je respecte leurs choix, mais il faut qu'il y ait des résultats. C'est une façon de leur rappeler qu'ils ont eu les moyens et les mains libres, mais que ce n'est pas tous les jours dimanche. Il faut faire un jour le bilan». Comme un avertissement, il souligne déjà que les «deux derniers mois n'ont pas été conformes à (ses) attentes».

Wiltord prêté à l'OM

Sylvain Wiltord va donc connaître son cinquième club, ce qui n'est pas pour déplaire à l'entraîneur marseillais qui tire un joli portrait de l'international français sur le site de l'OM : «Nous avons l'opportunité de le prendre pour six mois. Nous avons besoin d'un joueur d'expérience, qui apporte dans le vestiaire, et qui a une mentalité exemplaire.» D'ailleurs, le technicien belge révèle que c'est José Anigo qui lui a suggéré le nom de Wiltord : «Il me l'a proposé, et tous les renseignements que j'ai pu prendre sur lui se sont révélés très très positifs.» Gerets a également ajouté que le mercato serait «clos» après la signature de Wiltord, rapporte La Provence.

Samassa va rester à l'OM

Par ailleurs, Eric Gerets a annoncé ce jeudi matin qu'il voulait garder Mamadou Samassa malgré l'arrivée de deux nouveaux attaquants : Brandao et Wiltord. «Je ne veux absolument pas qu'il parte, je l'ai dit devant tous les autres joueurs, il restera avec moi jusqu'à la fin de la saison. Je crois qu'il le mérite parce qu'il est arrivé ici dans des circonstances difficiles. C'est un jeune joueur qui va encore progresser, il faut juste lui donner confiance.»

Brandao ok pour Le Havre ?

La réponse de Diouf à RLD

Mercredi, l'actionnaire majoritaire de l'OM, Robert Louis-Dreyfus, remontait les bretelles de Pape Diouf dans les colonnes de L'Equipe. Premier de ses griefs, le manque de résultats du club. Le président phocéen s'est donc fendu, jeudi, d'une réponse, apaisée et conciliatrice, dans La Marseillaise : «Je laisse à chacun le soin de juger l'opportunité ou non de ce type de déclaration. Je crois qu'en tant que principal bailleur de fonds, qui est là depuis tant d'années, qui donne de lui-même, il a le droit de s'exprimer. Mais je ne pense pas que le moment qu'il a choisi pour s'exprimer soit le meilleur. Après, dans le contenu de cette déclaration, je crois que tout n'est pas très juste.»

Diouf : «Je suis prêt à partir »

Et Pape Diouf de défendre consciencieusement son bilan : «On peut accepter au moins que les bilans soient positifs ! Je pense que depuis que je suis à la tête du club, un, j'ai amené une certaine stabilité. Deux, les comptes sont de nouveau au vert. Trois, une paix sociale s'est instaurée entre le club et les supporters. Quatre, il n'y a pas de dossier pipé, aujourd'hui, qui pourrait amener un juge à encore s'intéresser à nos activités. Cinq, il y a eu la Ligue des champions deux années de suite. Je pense que le bilan est plutôt positif.» Vexé, Diouf évoque même l'idée de départ : «Si l'actionnaire pense que je ne suis plus en situation de remplir le rôle de président tel que lui le conçoit, je suis prêt à partir ».

Gerets soutient Diouf

Comme il fallait s'y attendre, Gerets a soutenu très ouvertement son président « C'est un homme qui a fait beaucoup de bonnes choses pour l'OM. Il y a des injustices dans ce que dit RLD » avant d'ajouter : « Il faut faire la différence entre une équipe de foot et une entreprise. On doit faire le bilan à la fin de l'année. Si on nous casse en deux en fin de saison, au cas où l'on n'a pas atteint les objectifs, je peux comprendre. Je ne vois pas l'intérêt de le faire aujourd'hui. » Les joueurs, quant à eux, disent comme d'habitude ne s'occuper que du terrain.

Belle opération pour Marseille qui recrute Wiltord

Oh, j'en suis pas si sur, Wiltord n'a plus joué depuis un sacré bout de temps ! Et je ne pense pas qu'il aura sa place de titulaire à Marseille :|

Ce qui m'étonne dans ce transfert, c'est l'utilité. C'est nimporte quoi ce que vient de faire Marseille, cela ne sert qu'à être médiatisé, mais à part ca.
J'ai envie d'appeler ce transfert de "Coup Médiatique", rien de plus !

Ouai, mais pour Rennes, c'est un gros salaire en moin et rien d'autre
Après, ce qu'en fait l'om, c'est le dernier de mes problèmes

Avec Brandao, sans Wiltord

Zubar : « Ça me fait sourire »

« Ronald Zubar, avez-vous digéré ces derniers mois difficiles ?
Euh... Digéré, oui et non. Je n'ai pas le sentiment d'avoir eu des mois difficiles. Les gens disent que je n'ai pas fait un bon début de saison, mais il y a des stats qui sont sorties récemment et qui montraient que je faisais un très bon début de saison en Championnat. Effectivement, en Ligue des Champions, je n'ai pas été, je pense, brillant comme je l'aurais souhaité. Oui, il y a eu des moments sur deux matches, où ce n'était pas évident. Surtout après le match d'Eindhoven (0-2). Après, je reviens contre Lille (2-2) et ça ne se passe pas très bien. J'étais un petit peu pris en grippe sur ce match-là. C'est blessant.

Vous avez été sifflé et parfois un peu moqué. Est-ce que vous avez l'impression que les supporters ne sont pas assez indulgents. Notamment avec vous ?
(Rires) Comme j'ai pu le dire par le passé, je n'ai pas le droit à l'erreur, plus que les autres défenseurs. Oui, ils attendent beaucoup plus de moi par rapport à ce que j'ai pu montrer. Parce que je suis arrivé ici un peu comme, je dirais, la relève de... William Gallas. Mais bon, ça c'est vous. C'est la presse qui...

Ah, c'est de notre faute !?

Non, ce n'est pas de votre faute si je n'ai pas été bon. Mais d'avoir gonflé un petit peu tout ça. Après les gens, forcément, attendent beaucoup plus de moi sur le terrain. Et quand on ne répond pas aux exigences, on fait objet de critiques. C'est comme ça.

Votre président Pape Diouf dit : ''Zubar, c'est ma grande désolation. Il montre une fragilité mentale et psychologique étonnante.'' Vous n'avez pas de mental, Ronald Zubar ?
Ah, je ne sais pas. Demandez au président mais... Le président, j'ai parlé avec lui. Il y a dans ces propos quelque chose de forcément blessant, surtout pour mes proches. Forcément, lorsqu'on est critiqué ou hué, ce n'est pas beau.

On en a vu craquer. Pas vous !

Oui. Je vous jure, moi aussi, j'en ai vu et ce n'était pas évident. Mais pfff... C'est pour ça que quand j'entends que je ne suis pas fort mentalement, je vous dirais que ça me fait sourire. Ce que j'ai pu vivre après le match de Lille, je pense qu'après ça, peu de joueurs seraient revenus au stade Vélodrome. C'était vraiment dur. Je savais très bien que j'allais jouer, que j'aurais ma chance encore, pour prouver à ceux qui m'ont sifflé ou à ceux qui m'ont plus ou moins critiqué, pas qu'ils ont eu tort parce qu'il y a une part de vérité dans ce que les gens disent et ce qu'ils ont pu penser de moi, mais (il ne finit pas)... Quand on est défenseur et qu'on prend des buts, on fait l'objet de critiques. Surtout à l'Olympique de Marseille. Mais la roue tourne aussi...

Parfois on se demande si elle va tourner pour vous. Parce que fin 2008, vous avez été bon, voire très bon. Vous recommencez l'année par un but contre votre camp en Coupe de France... (Rires de Zubar). On se dit : ''c'est reparti, Zubar la cata...''
Pas moi. C'est de la malchance. Vous voulez quoi ? Je reviens défendre sur mon camp, je touche la balle et elle rentre dans mon but. Voilà, c'est comme ça. Effectivement moi aussi, je me suis dit "allez, le chat noir ne me lâche pas". Mais bon, vous savez, il ne faut pas poser dix mille questions, ça ne sert à rien.

Eric Gerets, qui vous soutient régulièrement, vous trouve malchanceux. Il dit : ''Le problème, avec Zub, c'est qu'à chaque erreur, ça donne but encaissé !''
(Rires) Ouais, on va dire ça. Parce que j'ai vraiment parlé avec lui à un moment. Et effectivement, c'est ce que j'avais constaté. Bon, je lui ai fait part de ça aussi. On a payé cash chaque fois quasiment. Ça fait beaucoup parler de moi, mais moi, je suis un mec sur le terrain. Je ne me cache pas. Moi, je vais au charbon et si on prend des buts, c'est comme ça. C'est la vie et en plus, on a un jeu qui porte vachement sur l'attaque.

On se focalise beaucoup sur des individus : c'est à cause d'Hilton et Zubar que l'OM a la moins bonne défense de la première moitié de tableau...
Le coach, lui, fait un bilan collectif, pas un bilan individuel sur chaque joueur. C'est pour ça qu'on parle de bloc-équipe : on défend ensemble et on attaque ensemble. C'est ce que le coach essaie de faire comprendre à tout le monde. C'est pour ça que beaucoup de gens disent que le coach me défend, ou qu'il défend Hilton. Mais il nous défend pas. Il défend son équipe, il défend ses idées. Il sait bien que si on prend des buts, c'est que le travail n'a pas été fait aussi devant. Alors, ce n'est pas toujours la défense qui est visée. Alors oui, je fais un crochet, je perds le ballon et je prends un but ; il faut assumer, c'est comme ça ! Mais parfois, c'est un problème collectif. »

Source : L'Equipe

Anigo défend Ben Arfa

Remplaçant depuis début 2009, Hatem Ben Arfa a du mal à retrouver son niveau de début de saison. Pendant qu'il tente de retrouver une place de titulaire, l'ancien joueur de Lyon peut compter sur le soutien indéfectible de José Anigo (photo L'Equipe). «J'avais soutenu Ziani l'an passé car je croyais en lui. Je ne m'étais pas trompé. Je suis dans la même optique avec Hatem. Il a trop de talent pour passer à côté d'une grande carrière», justifie le directeur sportif de l'OM dans L'Equipe de vendredi. Sur les difficultés de Ben Arfa, Anigo pense qu'il «est peut-être en train de se chercher dans un club dont il découvre l'environnement». La jeunesse de Ben Arfa est également une des raisons, selon Anigo, qui font que l'international français tarde à être plus régulier. «Il n'a que vingt et un ans et il ne faut pas le perdre de vue. Certains ont le talent et la maturité, lui a le talent mais la maturité met un peu plus de temps à venir, contrairement à un Nasri par exemple».

«Un génie pas dans la norme française»

Une certitude : José Anigo croit beaucoup en Hatem Ben Arfa, qui n'est pas «dans la norme française» car il «a quelque chose que les autres n'ont pas : le génie». «Et, comme tous les gens qui ont du génie, il est un peu différent. Il faut accepter cette différence et faire en sorte qu'elle soit bénéfique pour le groupe», poursuit celui qui a oeuvré pour la venue de l'ex-Lyonnais. Et Anigo de balayer tous les supposés préjugés sur son poulain décrit comme difficile à vivre. «Ça, c'est du pipeau. Il n'est pas emmerdant, vit bien avec tout le monde mais il est dans son monde, défend encore l'ex-coach marseillais. Il est dans un monde professionnel en vivant comme un amateur. Je ne dis pas "amateur" au sens péjoratif mais dans le sens d'"insouciant". Il ne veut pas s'imposer de contrainte, il joue pour le jeu, pas pour exister ou représenter quelque chose. C'est la passion qui prime.»

Renato Civelli, le défenseur central de l'Olympique de Marseille, revient sur le match nul concédé face au Mans (0-0, 25eme journée de Ligue 1), dimanche soir. Appelé à remplacer Julien Rodriguez, touché à la cuisse gauche, en première période, l'Argentin fait également part de sa joie de retrouver les pelouses de l'élite.

Renato Civelli, que vous inspire ce résultat nul face au Mans (0-0, 25eme journée de Ligue 1), dimanche soir ?
C'est un match que l'on devait gagner contre une équipe qui n'était pas au mieux depuis quelques temps. Mais, on n'a pas su trouver de solution pour prendre à défaut cette défense. Ce n'est pas une excuse, mais ils étaient tous regroupés derrière. On a bien eu deux ou trois occasions, mais on n'a été dans l'incapacité de marquer. C'est comme ça…

Qu'avez-vous pensé de cette équipe mancelle ?
Le Mans est venu chercher le match nul, et ils ont tout fait pour l'obtenir. On aurait pu bénéficier d'un penalty à la suite d'une faute de Geder sur Mathieu Valbuena, mais l'arbitre n'a pas sifflé. Ça aurait pu changer la physionomie de la rencontre, Le Mans aurait dans l'obligation de sortir. Mais ce n'est pas une excuse. On aurait dû trouver des solutions dans le jeu. Au final, on n'a pu faire que match nul. On va sûrement le regretter pendant quelques temps. Compte tenu des résultats de la veille, on était en position idéale pour prendre la deuxième place. On est tous déçus. Mais au niveau de l'attitude, on n'a rien à se reprocher. Il nous a juste manqué un peu d'engagement pour se créer davantage de situations dangereuses.

Avec sept points de retard sur l'Olympique Lyonnais, pouvez-vous encore être sacré champion de France ?
Le titre est encore jouable. Lyon compte effectivement sept points d'avance, mais il reste plus de dix matchs à disputer avant la fin de la saison. Ça ne sera pas facile de les dépasser mais c'est encore jouable. On va les recevoir. En cas de victoire, on pourra revenir à quatre longueurs. Et il n'est pas exclu que les Lyonnais perdent également des points en route. Mais je crois qu'il ne faut pas s'occuper des Rhodaniens. C'est à nous de ne pas gaspiller des points, comme c'était encore le cas ce soir.

« Ça fait huit mois que je suis prêt »

Personnellement, comment jugez-vous votre prestation ?
J'ai joué deux minutes contre Bordeaux au Vélodrome (Ndlr : le 8 février 2009), sinon ça faisait huit mois que je ne jouais plus. Heureusement qu'on n'a pas eu beaucoup de boulot derrière sauf à la fin. Plusieurs fois, je suis monté sur les coups de pied arrêtés pour aider l'équipe, j'ai même eu une belle occasion mais je n'ai pas pu marquer.

Peut-on parler d'un nouveau départ pour vous ?
Oui, peut-être. Je ne sais pas. Je suis toujours là, je travaille mais c'est difficile. Ce soir (Ndlr : dimanche), je suis entré parce qu'un partenaire (Julien Rodriguez, touché à la cuisse gauche) s'est blessé. Si le coach fait appel à moi pour le prochain match, je répondrai présent. Mais c'est difficile.

Alors que certains clubs étrangers, dont le Standard de Liège, semblaient intéressés, avez-vous envisagé de quitter le club au Mercato ?
J'avais surtout envie de jouer davantage plutôt que de changer d'air. Le coach est là depuis bientôt deux ans, il fait ses choix mais, cette fois, je vais essayer de ne pas laisser passer cette opportunité.

Vous sentez-vous prêt pour jouer régulièrement ?
Ça fait huit mois que je suis prêt, que j'attends.

de Foot 365



ça perd contre des Nancy, Lorient et encore Sochaux ou c'est accroché à domicile par du Mans ou autres Monaco et ça parle de titre (sauf respect à ces équipes dont je suis moi même supporter d'une des citées)
En Europe, quand tu perd à la maison contre des Twente même si c'est une bonne équipe, ils n'ont pas beaucoup de chance d'espérer quelques choses